Voici quelques utilisations des relais statiques dans les applications d’éclairage (liste non exhaustive) :
Un courant d’appel important circule dans les lampes à incandescence, les lampes halogènes et les appareils similaires (environ 10 à 15 fois plus élevé que le courant nominal). Vous devez sélectionner un SSR de sorte que la valeur de crête du courant d’appel ne dépasse pas la moitié de la résistance de courant d’appel du SSR. En fait, lorsqu’un courant d’appel répétitif supérieur à la moitié de la résistance de courant d’appel est appliqué, l’élément de puissance du relais statique (Thyristor) peut être endommagé.
Il y a 2 catégories d’emploi pour ces charges :
Une lampe à décharge est une lampe électrique constituée d’un tube ou d’une ampoule en verre remplie de gaz ou de vapeur métallique, sous haute ou basse pression, au travers duquel on fait passer un courant électrique, il s’ensuit une conversion en photons, donc en lumière. Une lampe à décharge fonctionne sur le principe de la luminescence. La couleur de la lumière émise par luminescence par ces lampes dépend du gaz utilisé : néon (rouge), mercure (bleue), sodium (jaune), xénon (le gaz permettant de s’approcher le plus du blanc). Il existe deux types de lampes à décharge : haute pression et basse pression. Parmi les basses pressions : les tubes fluorescents et les lampes à vapeur de sodium basse pression. Les lampes à décharge haute pression sont les lampes aux halogénures métalliques, les lampes à vapeur de sodium haute pression et les lampes à vapeur de mercure. Chacune ayant des caractéristiques propres (efficacité lumineuse, longévité, rendu des couleurs …).
Comme leur nom l’indique, les lampes à décharge fonctionnent à partir d’une décharge électrique entre deux électrodes. Cette décharge est aussi appelée arc électrique. Les deux électrodes sont plongées dans le gaz contenu dans une enceinte fermée. A la mise sous tension de la lampe, des électrons passent d’une électrode à l’autre. La décharge électrique est favorisée par le gaz dont la propriété est d’émettre un rayonnement lumineux lors du passage des électrons. Il y a phénomène de luminescence.
Le grand avantage des lampes à décharge par rapport aux lampes à incandescence est leur durée de vie car elles ne contiennent pas de filament.
De plus les lampes à décharge produisent environ 75% de chaleur en moins par rapport à une ampoule à incandescence car elles n’utilisent pas de résistance pour émettre de la lumière. Cela se traduit également par des économies d’énergie et contribue également à maintenir la pièce dans laquelle elles se trouvent à une température plus fraîche.
La règle globale est d’utiliser les relais statiques synchrones adaptés aux surcharges de courants (attention : pour vérifier la tenue à ces courants répétitifs nous vous invitons à prendre connaissance de la courbe Itsm répétitif = f(t) présente sur nos fiches techniques).
Nous recommandons également l’utilisation de relais 400VAC sur réseau 230VAC.
–SO8
La lampe à incandescence est constituée d’un filament métallique enfermé dans une ampoule en verre. Lorsque l’ électricité passe dans le filament électrique, il est porté à incandescence. Il est chauffé, alors, il produit de la lumière.
Un appel de courant a lieu quand on allume une lampe halogène ou à incandescence. En effet, le filament de tungstène présente à froid une résistance 15 fois inférieure à celle qu’il aura en fonctionnement. Comme les filaments de ces lampes ont des résistances très faibles à froid, il est intéressant de les commuter au zéro de tension.
La surintensité est réduite, ce qui augmente considérablement la durée de vie de la lampe.
La règle globale est d’utiliser les relais statiques synchrones adaptés aux surcharges de courants (répétitifs):
A la fin de vie de ces lampes, des courts-circuits entre spires peuvent provoquer de fortes surintensités qui peuvent être considérées comme des courts-circuits. La coordination entre le relais à semiconducteur et le dispositif de protection contre les courts-circuits doit être pris en compte.
Pour la variation de puissance de ces charges on peut aussi utiliser des relais statiques asynchrones (commande instantanée) avec une commande adaptée ou des gradateurs (SG4) permettant la variation de l’ angle de phase en fonction d’une entrée analogique isolée 0-10V ou 4-20mA.
–SO8 – relais statique monophasé synchrone
–SOB8 – relais statique biphasé
–SGT8 – relais statique triphasé
–SO7 – relais statique monophasé asynchrone
–SG4 – gradateur angle de phase
–Démarreurs SMCW
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